Né le 24 janvier 1830 au Mesnil-Martinsart (Somme) ; ouvrier en caoutchouc ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. En 1871, Vincent Brassard fut accusé d’outrage à la pudeur, mais bénéficia d’un non-lieu. Pour avoir servi la Commune de Paris, le 6e conseil de guerre le condamna, le 2 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872, puis fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/834. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.