Né le 15 novembre 1838 à Tours (Indre-et-Loire) ; ferblantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Alphonse Brédif servit pendant la Commune de Paris, au 110e bataillon fédéré, avec grade de lieutenant, et fut condamné, le 20 février 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il fut, en déportation, gravement malade : « apoplexie, paralysie du côté droit, tendance à paralysie générale ; néphrite chronique. » Sa peine fut ramenée, en 1877, à huit ans de détention, mais il était mort le 9 juin 1876.
SOURCE : Arch. Nat., BB 27. — Note de Louis Bretonnière.