BRET Joseph

Il possédait un atelier de deux métiers, 12, rue Charlemagne. Joseph Bret devint rapidement un membre important de la section lyonnaise de l’Internationale, dès 1866 (Testut, l’Internationale), après avoir été mêlé aux événements de 1848-1849 (G. Duveau). Bret était un libre penseur affirmé.
Lors de la grève des ouvriers puddleurs et chauffeurs de la fabrique de fer de la Société Cockerill, à Seraing (Belgique), une intervention de la troupe, les 9-12 avril 1869, entraîna des scènes d’émeute. Joseph Bret fut un des onze délégués de la section lyonnaise de l’Internationale signataires d’une adresse de solidarité aux membres du Conseil général des sections belges de l’Internationale. Cette adresse soulignait qu’il n’y aurait « pas de liberté, pas de fraternité, pas de paix possibles sans l’extirpation des racines mêmes du mal social, sans l’établissement de la solidarité humaine dans l’égalité économique » (Adresse publiée dans L’Internationale et dans Testut.) Voir H. Richard.
Après la disparition de la plupart des sections, en 1868, Joseph Bret fit partie de la Commission d’initiative chargée de la réorganisation de l’Internationale à Lyon, et, le 25 janvier 1870, il fut désigné avec Dupuis, Michallet, Pichot et Pulliat pour s’occuper des questions de contrôle (L’Internationale, Testut).
Poursuivi en avril 1870 en raison de son appartenance à l’Internationale, il bénéficia de l’amnistie lors de la proclamation de la République.