Né le 13 janvier 1840 à Paris ; demeurant, 98, rue Lepic, (XVIIIe arr.) ; doreur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jules Brevet était célibataire. Il avait fait son congé de 1860 à 1867 au 45e régiment de ligne et, à la fin du Siège de Paris, on le retrouva à la 2e compagnie de marche du 79e bataillon avec grade de caporal ; il devint ensuite sergent. Le 23 mai 1871, il était capitaine, après avoir été lieutenant ; on l’arrêta le 20 janvier 1874.
Le 3e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 6 mars 1874 ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/803. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.