BRIOT Jérôme

Né le 27 février 1845 à Purgerot (Haute-Saône) ; demeurant à Paris, 214, rue Saint-Maur, Xe arr. ; ouvrier mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Simple garde au 128e bataillon pendant le 1er Siège de Paris, Jérôme Briot le quitta peu après que le bataillon se fut rallié à la Commune, sur les conseils de son oncle, gardien de la paix ; il se cacha chez sa tante, chercha à abuser de sa cousine et, craignant sans doute la colère de son oncle, alla rejoindre le 128e bataillon ; il prit part notamment à la sortie de Neuilly. On le présenta comme un mauvais fils, paresseux, ivrogne, qui, en septembre 1871, dilapida 200 f. empruntés à son père pour s’établir à son compte ; il partit alors pour la Haute-Saône et fut arrêté en route à Chaumont.
Le 5e conseil de guerre le condamna à la déportation simple et à la dégradation civique le 27 décembre 1871 ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54077, notice BRIOT Jérôme, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 décembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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