Né le 15 novembre 1844 à Lanrelas (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, Jean Brisorgeuil servit au 178e bataillon de la Garde nationale et continua après le 18 mars 1871. Le 1er mai, il s’engagea dans une compagnie du génie en formation ; deux jours après, il alla demander asile au sieur Dieulot, contremaître de la maison Gévelot. Il fut arrêté le 26 mai par les fédérés, armé et conduit à la barricade de la rue de la Roquette, XIe arr. Il assura s’être réfugié dans une cave où il fut arrêté le 28.
Le 5e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 3 juin 1872 ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine lui fut remise le 4 janvier 1878, puis l’obligation de résider le 31 octobre 1878. Il partie en Australie, voir Auguste Dulong.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.