Né le 26 mai 1841 à Attignéville (Vosges) ; demeurant à Paris ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Charles Brisset fut condamné à mort le 23 octobre 1870 pour attentat contre la sûreté intérieure de l’État et complicité de meurtre ayant précédé cet attentat — l’affaire blanquiste des « pompiers de la Villette » ; libéré le 5 septembre, il entra peu après à la 5e compagnie sédentaire du 152e bataillon de la Garde nationale. Il prétendit n’être allé que quelques jours à Saint-Ouen et être rentré à Paris le 10 ou le 12 mai 1871 ; il ne quitta plus son domicile, dit-il, du 21 au 24 mai, jour de son arrestation.
Le 20e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 30 janvier 1872 ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il revint par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.