BRISSET Jules

Né le 1er octobre 1840 à Dieulefit (Drôme) ; employé de commerce, il demeurait à Paris ; officier sous la Commune, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Ancien soldat, Jules Brisset devint sous le gouvernement de la Défense nationale capitaine-adjudant major au 162e bataillon de la Garde nationale. Après le 18 mars 1871 et jusqu’au 20 mai au moins, il continua son service et fit partie du conseil de légion du XVIIe arr. Le commissaire de police de son quartier le signala « comme un paresseux, un ivrogne et un homme d’un caractère exalté et dangereux », de mœurs dissolues (il avait une concubine).
Condamné à la déportation simple, par le 7e conseil de guerre le 12 octobre 1871, il bénéficia d’un excellent dossier en déportation ; « Bonne moralité. Tient une cantine à l’île des Pins ». Le 14 février 1878, sa peine lui fut remise contre obligation de résider en Nouvelle-Calédonie, elle-même supprimée le 31 décembre 1878 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54090, notice BRISSET Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/730 et BB 27. — Gazette des Tribunaux, 14 octobre 1871.

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