Par Notice revue et complétée par M. Cordillot
Blanquiste ; franc-maçon ; élu au conseil municipal de Paris.
Sculpteur de son état, ami du baron de Ponnat, franc-maçon — Voir E. Thirifocq — Théodore Brisson dirigea, vers 1868, le groupe blanquiste du quartier Saint-Antoine, XIe arr. de Paris. A la fin de l’Empire, il était le correspondant à Paris de la feuille maçonnique La Chaîne d’Union (Voir Simard Pierre).
En 1877, il fut l’un des animateurs avec Bonnet-Duverdier, de la campagne menée dans toute la France par les francs-maçons radicaux en faveur de l’amnistie. Il se rendit cette même année à Londres en compagnie de Bonnet-Duverdier et Sigismond Lacroix pour y rencontrer les Maçons proscrits. Tous trois furent reçus par G. Ranvier. Théodore Brisson était à cette date conseiller municipal de Paris.
Par Notice revue et complétée par M. Cordillot
SOURCES : M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire à la fin du Second Empire, Paris, Armand Colin, 1960. — André Combes, « Les Philadelphes et autres loges de Communards... ", Chroniques d’histoire maçonnique, n° 35, 2 e semestre 1985.