Né le 4 décembre 1844 à Paris ; compositeur d’imprimerie ; communard.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 58e régiment d’infanterie, Jules Brocq fut licencié et passa quelques jours chez ses parents à Arras (Pas-de-Calais), puis revint à Paris courant avril 1871 ; il fut incorporé dans le régiment des Fusiliers marins et fait prisonnier le 28 mai à Belleville.
Il avoua une condamnation pour tapage nocturne et une autre pour rixe. Le 17e conseil de guerre de Versailles (Seine-et-Oise), pour port d’armes, le condamna à trois ans de prison et dix ans de privation de ses droits civiques le 22 décembre 1871. Il fut incarcéré le 25 janvier 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), et transféré à Embrun (Hautes-Alpes), le 3 septembre 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1234. — Note de J.-Y. Mollier.