BROSSAULT Jean-Marie

Né le 5 mars 1834 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; demeurant à Paris, 10, impasse de la Gaîté (XIVe arr.) ; militaire, puis journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, sans enfant. Jean-Marie Brossault avait été élevé comme enfant de troupe du 69e régiment d’infanterie et s’y engagea volontairement en 1851 ; en 1855, il passa au 57e régiment, y devint fourrier aux grenadiers, mais fut cassé pour inconduite et libéré en 1865 sans certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut sergent-fourrier à la 5e compagnie sédentaire du 202e bataillon de la Garde nationale ; le 25 mars 1871, il fut élu capitaine à l’unanimité ; le 4 avril, il était au plateau de Châtillon ; les 22 et 23 mai, il alla à la porte de Châtillon ; le 25 mai, il entra à l’ambulance de la rue Servan, XIe arr, et fut évacué sur l’hôpital Saint-Antoine ; on l’arrêta le 20 juin.
Le 9e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée, le 15 novembre 1871 ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873, et sa peine fut commuée en déportation simple, le 14 février 1877. Il mourut à l’île des Pins, le 12 juillet 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54121, notice BROSSAULT Jean-Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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