BROUET François

Né le 19 juillet 1819 à Frize-la-Brûlée ? (Meuse) ; demeurant à Paris, rue des Vignes (XVIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Veuf, sans enfant, il vivait en concubinage avec une veuve. Il avait subi trois condamnations : l’une à 24 heures de prison en 1846 pour blessures par imprudence, l’autre à deux mois de prison pour rébellion, en 1857, la dernière, à quinze jours en 1860 pour injures publiques à agents.
Pendant le 1er Siège de Paris, François Brouet servit dans une compagnie sédentaire du 78e bataillon de la Garde nationale et continua, après le 18 mars 1871, sous les ordres du commandant Herpin-Lacroix ; il ne prit pas part à la guerre des rues et fut arrêté en juin 1871.
Le 13e conseil de guerre le condamna à la déportation simple, le 11 avril 1871 ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée en sept ans de détention, le 7 janvier 1878 et remise, le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54130, notice BROUET François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 janvier 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/797. — Note de Louis Bretonnière.

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