Né le 21 septembre 1834 à Figeac (Lot) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Ancien zouave qui avait été envoyé dans les compagnies de discipline, il avait grade de caporal et la médaille militaire. Libéré en 1870, Jean Brunhios vint à Paris et, pendant le 1er Siège, fut nommé lieutenant ; après le 18 mars 1871, il fut lieutenant, puis capitaine dans une compagnie de marche ; en avril, il passa douze jours aux avant-postes, à Neuilly, et occupa plus tard le fort de Vanves ; à Paris, il défendit le bastion 73 où il fut blessé le 21 mai.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 20 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut commuée, le 30 janvier 1877, en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/739. — Note de Louis Bretonnière.