Né le 6 juin 1842 à Nevers (Nièvre) ; demeurant à Paris, 24, rue Saint-Hilaire (rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Ve arr. ?) ; mécanicien ; communard.
Alfred Bruniot était marié, sans enfant. Volontaire, pendant la guerre de 1870, dans le corps des fusiliers marins, il rentra à Paris le 21 mars 1871 et s’enrôla dans la 1re batterie d’artillerie, Ve légion, où il servit comme chef de pièces jusqu’à la fin ; au début d’avril, il passa dix jours au bastion d’Auteuil, n° 71 ; le 24 mai, blessé sur la barricade Saint-Séverin, il fut emmené à l’hôpital et fait prisonnier.
Il était considéré comme bon ouvrier, mais vivant en mauvaise intelligence avec sa femme et partisan exalté de la Commune. Le 5e conseil de guerre le condamna, le 20 avril 1872, à un an de prison et dix ans de privation de ses droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/746.