Né le 10 novembre 1831 à Ablois ? (Marne) ; tondeur de chevaux et chiffonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage. Il avait subi deux condamnations : à 16 F d’amende pour coups et blessures, à deux mois de prison pour abus de confiance.
Pendant le 1er Siège de Paris, Louis Bruno fut garde au 222e bataillon — il avait servi par engagement volontaire au 60e régiment de ligne pendant deux ans ; il continua son service pendant la Commune de Paris.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 6 septembre 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise, le 11 janvier 1878, la résidence elle-même étant levée le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/788. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.