Né le 24 juillet 1849 à Paris ; zingueur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait subi, en 1865, une condamnation à quatre mois de prison pour vol ; une autre, en 1867, à deux mois pour la même raison ; une autre, en 1870, à quinze jours pour rébellion.
Henri Brunswick appartenait, en mars 1871, au 111e régiment de ligne ; son chef à la 6e compagnie du 3e bataillon affirma qu’il était détenu au Cherche-Midi pour complicité de vol ; Henri Brunswick prétendit qu’il avait été traduit devant le 1er conseil de guerre, le 27 février 1871, et acquitté, donc libéré. En tout cas, son régiment partit pour Versailles après le 18 mars et lui resta à Paris où on le vit en garde national au 148e bataillon ; il fut arrêté le 22 juin 1871 et dit s’être présenté le 20 à son corps.
Le 2e conseil de guerre le condamna, le 30 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; détenu un temps à l’île d’Oléron, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, puis sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et 774. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.