BRUYLANTS Josse

Né le 11 février 1843 à Ixelles (Belgique) ; sujet belge ; ouvrier tapissier à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il s’engagea en France dans la Légion étrangère, et passa de là au 65e régiment d’infanterie ; libéré en 1865, il regagna la Belgique. Josse Bruylants s’engagea en 1870, comme clairon, puis passa dans les rangs des troupes de la Commune de Paris. Le 20 mai 1871 il se trouvait à la Muette (XVIe arr.) et y fut fait prisonnier le 22 à 4 heures du matin.
Il était titulaire de trois condamnations. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 25 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873, puis fut amnistié en 1879 sans avoir signé de recours en grâce, indiquent les archives belges qui nous font savoir également que Josse Bruylants était un ivrogne.
Il partit pour l’Australie le 19 mai 1879. Le 9 juin, il demanda de l’argent et de la nourriture dans un poste de police de Sydney. Le chef de la police, le superintendant Georges Read, diffusa une circulaire pour qu’une aide et un abri lui soient donnés et demanda des instructions à ses supérieurs pour faire face à des cas similaires.
Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54221, notice BRUYLANTS Josse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/834. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Note de Louis Bretonnière. — Dossier individuel CAOM. — Pierre-Henri Zaidman, Les condamnés de Nouvelle-Calédonie en Australie et en Nouvelle-Zélande. — Notes de Stéphane Pannoux.

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