Né le 8 juillet 1834 à Buzancy (Ardennes) ; demeurant à Paris, 72, rue Philippe-de-Girard (XVIIIe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Veuf, père d’un enfant, il vivait en concubinage. Il avait été condamné, le 25 avril 1855, à un an de prison pour vol au préjudice d’un militaire. Auguste Buard était marchand de pommes de terre frites et, pendant la guerre, devint caporal à la 12e compagnie du 77e bataillon, en septembre 1870 ; il continua son service après le 18 mars 1871 ; il fut élu en avril sous-lieutenant et prouva qu’il appartenait à une compagnie sédentaire ; il se rendit le 23 mai.
Le 4 décembre 1871, il était condamné à deux jours de prison pour coups volontaires et, le 19 novembre 1872, à deux mois de prison pour violences envers agents. Le 6e conseil de guerre le condamna, le 17 décembre 1872, à la déportation simple : il arriva à Nouméa le 4 janvier 1874. Sa peine fut commuée, le 19 juillet 1878, en huit ans de détention, avec remise du reste le 15 janvier 1879 ; mais il mourut au retour sur la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et H colonies 73. — Note de Louis Bretonnière.