Né le 26 mars 1845 à Paris, mort le 9 octobre 1901 à Paris ; artiste communard, parolier éditeur-marchand de chansons.
Pierre-Urbain Roucoux entra dans l’enregistrement, puis tenta sa chance au théâtre sous le nom de Burani, anagramme de son prénom Urbain. Parolier, il a dirigé de 1868 à juillet 1870 un journal consacré à la chanson Le Calino.
Sous la Commune de Paris, il fut un des promoteurs, avec Antonin et Isch-Wall, de la Fédération des auteurs et artistes des théâtres et concerts. Voir L. Antonin. Il fut également secrétaire d’un comité organisateur de représentations théâtrales à donner au bénéfice des blessés, veuves et orphelins de la Garde nationale fédérée. Ce comité fut constitué le 18 avril 1871. Voir Agar.
Paul Burani s’exila après la Commune, revint en France quelques années plus tard et fut condamné, en 1874, à trois mois de prison pour un article publié dans La Chanson française. Il gagna sa vie comme journaliste.
Burani a écrit des comédies, des revues, des romans, des livrets d’opérette comme François les bas bleus (1884), et Le Roi malgré lui (1887). Paul Burani fut reçu au Caveau, société chantante, en 1884.
SOURCES : Journal Officiel de la Commune, 30 avril 1871. — Robert Brécy, La chanson de la Commune, Les Éditions ouvrières, 1991.