Né le 20 décembre 1823 à Vessy-les-Metz (?) (Moselle) ; garçon de magasin ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jean Burtin était célibataire. Il servit la Commune de Paris dès les derniers jours de mars 1871 comme caporal au 180e bataillon de la Garde nationale. Au début d’avril, il prit part à une manifestation faite à Vincennes pour proclamer la Commune ; fin avril, il fut envoyé au fort d’Issy, et fut blessé le 26 mai. D’après le commissaire de police du Xe arrondissement, il avait des opinions exaltées. En qualité de franc-maçon, il était porte-étendard à la manifestation du 29 avril — Voir E. Thirifocq.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/733. — Notes de Louis Bretonnière.