BUTET Gustave

Né le 31 mars 1844 à Gentilly (Seine) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Gustave Butet (Le Siège et la Commune de Paris, Documents Photos, Collections Spéciales de la Northwestern University Library).

Gustave Butet était le fils naturel de Virginie Butet.
Il était célibataire et demeurait à Paris au 5, rue Lahire (XIIIe arr.). Pendant le 1er Siège de Paris, il fut caporal à la 1re compagnie du 101e bataillon de la Garde nationale ; quelques jours avant le 18 mars 1871, il fut élu sergent ; fin mars, il passa à la 7e compagnie sédentaire du 133e bataillon ; le 3 avril, il prit part à la sortie de Châtillon et fut incorporé, fin avril, à la 4e compagnie de marche, puis suivit son bataillon à Villejuif ; il y resta près d’un mois ; on lui reprocha une arrestation illégale de réfractaire.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 9 avril 1872, à la déportation simple. Il quitta la France le 10 octobre 1872 à bord du Var dans la 4e convoi de la Commune de Paris et arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54339, notice BUTET Gustave, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 décembre 2021.
Gustave Butet (Le Siège et la Commune de Paris, Documents Photos, Collections Spéciales de la Northwestern University Library).

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Données du site Généanet. — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Louis Bretonnière et de Renaud Poulain-Argiolas.

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