Né le 16 juin 1819 à Metz (Moselle) ; chocolatier ; communard.
Marié, père de deux enfants ; ancien maréchal des logis du 3e escadron du train d’artillerie, il fut libéré en 1844 ; pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il appartint à l’artillerie de la Garde nationale ; le 18 mars 1871, il installa une pièce d’artillerie à la barricade qui fermait l’entrée de la rue de la Roquette, XIe arr. (il appelait cette pièce sa « Joséphine »). Son fils fut tué dans les rangs fédérés ; lui-même prétendit n’avoir fait aucun service après le 27 mars et on ne trouva pas de preuve de son activité.
Le 23e conseil de guerre le condamna néanmoins, le 30 juillet 1872, à la déportation simple, peine commuée, le 6 février 1873, en cinq ans de détention. Il fut incarcéré le 10 mai 1873 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et fut libéré en 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2509. — Note de J.-Y. Mollier.