Née le 14 octobre 1830 à Louviers (Eure) ; couturière ; communarde.
Elle était mariée, sans enfant ; fille d’un gendarme, femme d’un gendarme, « elle paraît avoir, par la dépravation de ses mœurs, provoqué la destitution de son mari. » Pendant le 1er Siège de Paris, elle fut cantinière et le resta sous la Commune, à la 3e compagnie de marche du 184e bataillon de la Garde nationale. Elle fut arrêtée chez elle le 22 août 1871 et accusée d’avoir fait arrêter Thibault, garde au même bataillon qu’elle, qui fut traduit le 10 mai devant la Cour martiale où aurait déposé Élisa Cabot, et fusillé quelques jours après pour intelligences avec Versailles.
Élisa Cabot fut condamnée, le 1er avril 1872, par le 3e conseil de guerre, à quinze ans de travaux forcés ; à Auberive (Haute-Marne), sa conduite et son travail étaient notés « très bons », et le reste de sa peine lui fut remis le 9 août 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772 et BB 27.