CADOT Étienne

Né le 3 juin 1827 à La Ferté-Milon (Aisne) ; demeurant à Paris ; chef de claque au théâtre de l’Ambigu-Comique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Après le 18 mars 1871, il fut nommé sous-lieutenant au 108e bataillon, 5e compagnie sédentaire, et, en mai, aida à construire la barricade de la rue du Château-d’Eau (Xe arr.).
On le présenta tout à la fois comme ayant de bons antécédents et révolutionnaire dangereux, — ces derniers renseignements émanaient de la police. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 30 septembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine, qui avait d’abord été, par contumace, la déportation dans une enceinte fortifiée (4e conseil de guerre, 2 août 1871), fut commuée, le 24 juillet 1876, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. — Voir G. Barbet.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54388, notice CADOT Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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