CAGNAT Jean-Baptiste, Louis

Né le 30 janvier 1829 à Bischheim (Alsace) ; voyageur de commerce ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Ancien disciplinaire, il était à Oran en 1862, à Paris en 1864, puis en 1870 à Constantine où il avait monté une scierie mécanique. Il vint à Paris au moment de la guerre et servit la Commune de Paris à l’état-major de la XVIIe légion fédérée, encore que son rôle soit assez mal défini. Il se présenta en mai 1871 à un concours en vue de devenir officier d’état-major. Il eut à traiter le sujet suivant : « Justifier la chute de la colonne Vendôme. » Son écrit fut « passable », l’oral « mauvais », et il obtint la note 3 sur 10. Le devoir écrit de Jean-Baptiste Cagnat a été reproduit dans Le Mouvement social, n° 37, octobre-décembre 1961, par les soins de J. Rougerie.
Jean-Baptiste Cagnat fut condamné par contumace, le 28 novembre 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il était en Suisse, où il opta pour la nationalité française ; un jugement contradictoire du 3e conseil de guerre, du 4 février 1878, ramena la peine à un an et un jour de prison et dix ans de privation de ses droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54395, notice CAGNAT Jean-Baptiste, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/848. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2495). — Arch. PPo., listes de contumaces.

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