CAILLIAU François, Octavien

Né à Lyon le 22 janvier 1834 ; professeur de musique à Paris après avoir été directeur de la Société musicale de Tenay (Ain) ; chef de bataillon sous la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Il était engagé volontaire au 57e régiment de ligne en 1856 et fut libéré en 1863 comme sergent avec un certificat de bonne conduite.

Pendant le 1er Siège de Paris, il devint sergent-major, puis lieutenant, capitaine et enfin, au début de mars 1871, chef du 174e bataillon de la Garde nationale. Il démissionna de son poste vers le 20 avril et fut réélu à une forte majorité. Fin avril, on le trouvait en première ligne à Asnières, puis il servit à Levallois-Perret en deuxième ligne, et du 8 ou 9 au 22 mai à Neuilly. Il serait rentré chez lui le 24, délaissant son bataillon, et fut arrêté à son domicile le 28.

Rien ne figurait à son casier, les renseignements étaient favorables ; pourtant, le 10e conseil de guerre le condamna, le 6 février 1872, à la déportation en enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 18 avril, en déportation. Il semble avoir exercé sa profession à Nouméa.

En février 1880, il arriva à Auckland (Nouvelle-Zélande) avec un groupe de communards (voir Auguste Hocquard). Il gagna sa vie en enseignant la musique et édita un journal, La Muse de la Nouvelle-Zélande. En 1891, il était professeur de musique à Sydney (Australie).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54429, notice CAILLIAU François, Octavien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740, BB 27 et H colonies 250.

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