Né le 1er août 1853 à Paris ; y demeurant ; ouvrier balancier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Sous la Commune de Paris, il appartenait au 66e bataillon de la Garde nationale et fut blessé à la sortie du 2 avril 1871, au château de Meudon ; il reprit du service le 8 mai et, peu après, accepta les fonctions de secrétaire auprès du commandant de ce bataillon ; il assista au jugement du comte de Beaufort.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 18 juin 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.