Originaire d’Alexandrie (Égypte) ; étudiant en droit ; blanquiste.
Le 7 novembre 1866, il fut arrêté à la réunion du café de la Renaissance organisée en vue de régler l’affaire Protot. Celui-ci était intervenu, malgré Auguste Blanqui, au congrès de l’Internationale tenu à Genève en septembre précédent. (Calavaz avait fait partie de la délégation parisienne blanquiste à ce congrès avec Jeannon, Jeunesse, A. Humbert, Lalourcey, Protot et Subit).
Un procès eut lieu en janvier-mars 1867, et Arthur Calavaz fut condamné à six mois de prison et 100 F d’amende. Voir Ed. Levraud.
SOURCE : M. Dommanget, Blanqui et l’opposition républicaine..., op. cit.