Né le 19 avril 1831 à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, 19, rue des Lions-Saint-Paul (IVe arr.) ; laveur de cendres ; communard.
Il était veuf, père d’un enfant. Ancien militaire, il fut, durant le 1er Siège de Paris, lieutenant à la 1re compagnie de marche du 212e bataillon de la Garde nationale, puis, fin mars 1871, élu capitaine ; il était le doyen des capitaines de son bataillon et, à plusieurs reprises, commanda les quatre compagnies. Pour la deuxième fois, il était, au début de mai, au fort de Vanves ; à la suite d’une offensive versaillaise, les soldats de la Commune fuirent en désordre et Louis Camagni soutint qu’il fut alors dégradé : « Il paraît avoir cessé depuis lors toute espèce de service. »
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 18 octobre 1871, à cinq ans de détention. Détenu un temps à Clairvaux (Aube) ; il refusa le travail et avec lui environ 70 de ses camarades ; il maintenait son refus en septembre 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et 798.