CAMIER Adolphe, François, Joseph

Il était veuf, père de deux enfants. Il avait été condamné, le 3 novembre 1864, à un mois de prison pour outrage public à la pudeur et injures à des agents de la force publique.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut engagé volontaire au 18e bataillon de garde mobile de la Seine ; licencié le 21 mars 1871, il entra quelques jours plus tard à la 2e compagnie de marche du 270e bataillon, sans grade ; il fut arrêté le 28 mai, non loin de l’église Saint-Ambroise, XIe arr.
Le 24e conseil de guerre le condamna, le 2 mai 1872, à dix ans de détention et à la dégradation civique.