Né vers 1833 à Méry (Belgique) ; fabricant de cornets ; sujet belge ; communard.
Pierre Cammaert habitait à Paris. Il fut capitaine adjudant major de la Légion fédérée Belge. Avec Lebrun, Melotte, Rifflet et Thomas, et au nom du « Comité belge », il lança un appel pour la constitution d’une légion fédérale belge au service de la Commune de Paris.
Le 20e conseil de guerre le condamna par contumace, le 21 septembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et aux frais. Cette peine semble toutefois avoir été annulée puisque jugé de nouveau le 2 août 1873, contradictoirement cette fois, Pierre Cammaert fut acquitté par le 4e conseil de guerre. — Voir F. Zingé.
SOURCES : Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — Murailles... 1871, op. cit., p. 416. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Notes de M. Cordillot et de R. Scherer.