Né le 26 décembre 1820 à Condom (Gers) ; boucher ; communard.
Célibataire, il vivait en concubinage avec une veuve Maillard signalée par la police comme « déléguée de la Commune pour les dénonciations » (!). En 1860, Joseph Capot avait été condamné à un an de prison pour vol et escroquerie. Il habitait au 119, rue de la Croix-Nivert (quartier Saint-Lambert, XVe arr.).
Ancien soldat, il fut, sous le Siège et la Commune de Paris, simple garde au 156e bataillon de la Garde nationale, puis, à partir d’avril 1871, estafette aux cavaliers de remonte fédérés.
J. Capot fut arrêté le 11 juin 1871. Le 25e conseil de guerre le condamna, le 24 mai 1872, à cinq ans de détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de J. Chuzeville.