Né le 10 septembre 1834 à Paris ; y demeurant, 54, rue de la Folie-Regnault (XIe arr.) ; voyageur de commerce ; communard.
Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut capitaine au 58e bataillon de la Garde nationale et, après l’armistice, démissionna le 10 ou le 12 mars 1871 pour redevenir commis-voyageur. Le 8 avril, on lui offrit, dit-il, le grade de commandant du 67e bataillon ; le 13 avril, il conduisit son bataillon à Neuilly et fut blessé grièvement le 14.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 12 février 1872, à la déportation simple ; la police le dit d’idées avancées ; le directeur de la prison de Thouars le présenta ainsi : « Mauvais esprit, il appartient à la catégorie de ceux qui attendent et appellent l’heure de la revanche ». Il ne semble pas avoir été déporté en Nouvelle-Calédonie. Il fut emprisonné à Quélern, Saint-Martin-de-Ré, Thouars puis Belle-Île-en-Mer.
Il fut amnistié le 15 janvier 1879, puis libéré le 25 février.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — AD29, 2 Y 599* et 600*. AD79, Y 332*. AD17, 2 Y 1/320. AD56, 2 Y 229. — Notes de Jean-Claude Farcy.