Né le 31 décembre 1818 à Langres (Haute-Marne) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; bon ouvrier. Pendant l’insurrection, il fut caporal à la 10e compagnie du 119e bataillon de la Garde nationale, et le 3e conseil de guerre le condamna, le 4 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 22 juillet 1876, en déportation simple, puis remise le 23 août 1876 ; l’obligation de résider fut elle-même remise le 15 janvier 1879, et il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.