Né le 9 mars 1852 à Mont-Notre-Dame (Aisne) ; comme son frère Léopold, il était mécanicien à l’usine Gouin aux Batignolles ; communard.
Durant la Commune de Paris, il fut attaché à l’état-major d’Eudes, mais comme simple lieutenant ; après la défaite de la Commune, il put gagner Londres, et fut condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée (20e conseil, 6 juillet 1872) pour avoir pillé la Légion d’honneur.
En exil à Londres, Léon, Octave Caria fit partie de la Société des Réfugiés. Le 25 août 1872, il fut exclu, ainsi que son frère, à l’unanimité, pour avoir calomnié Eudes et s’être mis « en rapports avec la police, dans le but d’obtenir l’extradition de cinq citoyens réfugiés. » Voir G.-L. Caria.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 20e conseil (n° 514). — L’Union démocratique, 31 août 1872. — Jean Maitron, L’Actualité de l’Histoire, n° 6, janvier 1954.