Né le 12 février 1833 à Vauhallan (Seine-et-Oise) ; demeurant à Billancourt (Seine), 72, route de Versailles ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de cinq enfants. Il ne fit pas partie de la garde fédérée, mais, le 2 avril 1871, armé d’un chassepot, se plaça derrière un mur de la rue Traversière et tira sur les gendarmes qui occupaient le Bas-Meudon puis il recommença le lendemain. Il aurait été accompagné d’un de ses ouvriers. Il nia.
Le 4e conseil de guerre condamna Caribeaux, le 2 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 14 février 1878, en sept ans de détention que supprima l’amnistie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et 770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.