CARION Antoine

Né le 27 février 1837 à Jours-en-Vaux (aujourd’hui Val-Mont, Côte-d’Or) ; mineur ; communard.

Antoine Carion était le fils de Jean Carion, propriétaire, et Dominique Chareault. Il vit le jour au domicile de ces derniers au lieu-dit La Bretonnière, situé sur la commune de Jours-en-Vaux.
Il était célibataire et domicilié à Paris au 123, rue de la Pointe d’Ivry (XIIIe arr.). Pendant le Siège et sous la Commune de Paris, il fut simple garde à la 2e compagnie de marche du 177e bataillon ; il alla trois jours à Neuilly, trois jours à Issy, mais prétendit ne plus se rappeler si c’était pendant le Siège ou sous la Commune. Il passa les 28 derniers jours de l’insurrection au Moulin-Saquet et rentra à Paris le 25 mai ; il déposa les armes place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr. Il s’était remis au travail depuis trois jours lorsqu’il fut arrêté, le 9 juin, à Suresnes.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à trois ans de prison et dix ans de surveillance, peine commuée, le 6 juillet 1872, en trois ans de prison et dix ans de privation des droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54589, notice CARION Antoine, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759. — État civil de Jours-en-Vaux, 1837, Naissances, Acte n°1 (Filae). — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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