Né le 21 février 1851 à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, on le dit de conduite irrégulière et de moralité douteuse ; sa mère l’avait fait enfermer trois mois à la Petite Roquette, au quartier des jeunes détenus ; il servit durant la guerre comme engagé volontaire au 14e bataillon des mobiles de la Seine ; licencié le 15 mars 1871, il s’engagea, le 15 mai, aux Turcos de la Commune, et partit, ce même jour, pour Passy ; il fut fait prisonnier le 22.
Le 26e conseil de guerre le condamna, le 17 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 19 juillet 1878, en huit ans de détention, et remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.