CARLE Eugène, Claude

Marié, sans enfant, il avait abandonné sa femme et vivait avec une concubine dont il avait quatre enfants.
Après le 18 mars 1871, il continua à appartenir au 78e bataillon de la Garde nationale dont il avait fait partie pendant le 1er Siège de Paris ; il fut élu sergent, le 6 avril, à la 6e compagnie de marche. Il prétendit avoir démissionné fin avril ; il suivit son bataillon jusqu’à la Villette (XIXe arr.) et à Charonne (XXe arr.), le 27 mai, puis réussit à regagner sa demeure et fut arrêté dans le courant de juillet.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 24 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut amnistié, le 15 janvier 1879, et ramené par la Seudre.