Né le 13 mai 1826 à Paris ; y demeurant, rue Saint-Séverin ; journalier ; communard.
Il était marié, sans enfant. Ancien militaire, ambulancier au début de la guerre contre la Prusse, il entra ensuite au 118e bataillon de la Garde nationale et paraît avoir été cassé de son grade de caporal pour inconduite ; il fut simple garde sous la Commune de Paris. On le dit « adonné à la boisson, particulièrement à l’absinthe » ; il aurait fait arrêter un jeune caporal de la ligne caché à Paris qui n’aurait jamais reparu.
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 29 janvier 1872, à dix ans de travaux forcés ; sa peine lui fut remise, le 15 janvier 1879, et il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.