Né le 1er octobre 1842 à la Haute-Épine (Oise) ; demeurant à Paris ; teinturier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 185e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune ; il fut arrêté, le 25 mai 1871, place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 25 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 17 novembre 1876, en huit ans de détention, peut-être parce qu’il était atteint d’épilepsie et avait tenté de se suicider ; on notait à son propos : « tendance à la démence sénile ». Il rentra en 1877 par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/771 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.