CARREY Eugène, Jean (ou Joseph ?), Claude

Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 136e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; le 14 mai, il entra avec grade d’adjudant à l’état-major de la XIVe légion, qui avait pour colonel Piazza. Il fut fait prisonnier le 23 mai.
On le signala comme ayant contribué à la formation du Comité central, et le 5e conseil de guerre le condamna, le 12 juin 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 12 juillet 1877, en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.