Né le 15 mars 1839 à Saint-Julien, arrondissement de Dijon (Côte-d’Or) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il fut, pendant le 1er Siège, garde au 146e bataillon de la Garde nationale et, sous la Commune de Paris, appartint au 188e ; vers le 20 avril 1871, il alla à Issy et fit, pendant une huitaine, le service des tranchées ; il fut incarcéré ensuite, dit-il, sur ordre de Lisbonne, jusqu’au 10 ou 15 mai pour refus de marcher. Le 21 mai, il était élu sous-lieutenant, puis fut fait prisonnier à Passy en costume de lieutenant.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 18 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.