Né le 13 mars 1835 à Paris ; y demeurant ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien militaire, il s’était signalé par son indiscipline et n’avait pas reçu de certificat de bonne conduite ; le 21 novembre 1862, il avait été condamné à 20 f. d’amende pour rébellion et injures aux agents ; le 16 octobre 1866, à six jours de prison pour outrages à fonctionnaire.
Il s’engagea pour la durée de la guerre aux Francs-tireurs de Neuilly et fit campagne dans l’armée de l’Est ; rentré à Paris, il fut incorporé au 35e bataillon de la Garde nationale ; il fut nommé lieutenant, puis capitaine à la 1re compagnie de marche. Il prétendit n’être venu à Paris que vers le 6 avril 1871, mais, d’après des témoignages, il faisait partie du 35e bataillon fédéré dès le 22 mars.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 10 novembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 11 novembre 1878, en cinq ans de bannissement, avec remise du reste le 11 mars 1879. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.