CASTANET Jacques, Philémon

Né le 25 mai 1845 à Lavaur (Tarn), mort le 10 novembre 1880 à Lavaur ; négociant, puis commis aux contributions indirectes (pendant la Commune), puis minotier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Jacques Castanet était le fils de Jean, Pierre, Polycarpe Castanet, boulanger, et de Marguerite, Justine Duffaut.
Il était négociant, célibataire et demeurait à Paris au 55, rue d’Angoulême (XIe arr.). Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 34e bataillon de la Garde nationale et, après l’armistice, reprit son emploi avec grade de commis de deuxième classe aux contributions indirectes. Il travaillait à Clichy. Le 20 mars 1871, il offrit ses services à Bastelica et fut nommé contrôleur à Vincennes. Pendant la Commune, il vivait à Paris au 98, boulevard Saint-Vincent de Paul (Xe arr.).
Le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 30 septembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il fut arrêté peu après dans son pays natal et condamné, le 26 mars 1873, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873.
En juillet 1878, il se maria avec Clémentine, Marie, Blanche Guillaume à Païta. Ils eurent ensemble une fille et un garçon.
La peine de Jacques Castanet fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
Le brouillon d’un discours qu’il dut prononcer au temps de la Commune figure dans le dossier (Arch. Min. Guerre) et a été reproduit par J. Rougerie dans Le Mouvement social, n° 37, octobre-décembre 1961.
Il finit sa vie dans sa commune de naissance. Il était alors minotier et domicilié à l’usine du Carla avec sa femme.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54734, notice CASTANET Jacques, Philémon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 593). — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — État civil de Lavaur, 1845, Naissances, Acte n°99 (Filae) ; 1880, Décès, Acte n°156 (Filae). — Données du site Généanet. — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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