LAKLI Ali

Par Louis Botella

Syndicaliste cheminot Force ouvrière (FO) d’Algérie.

Employé aux Chemins de fer algériens (CFA) puis à la SNCFA à Beni Mansour (Constantinois, willaya de Bejaïa), Ali Lakli participa en mars 1954 au congrès de l’Union FO des cheminots d’Algérie. Il représenta le syndicat des cheminots de Djelfa au congrès confédéral d’octobre 1956 de la CGT-FO. En octobre 1960, il devint membre du bureau de l’Algérie.

Lors du congrès confédéral d’octobre 1956, Ali Lakli fut le seul représentant des syndicats d’Algérie à voter pour le texte de la minorité, défendu par Alexandre Hébert (UD de Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), Adolphe Sidro (Fédération des employés et cadres) et Diagne (PTT Sénégal et AOF (Afrique occidentale française)), qui sans préjuger du statut futur de l’Algérie, se prononça en faveur de la reconnaissance du droit du peuple algérien à disposer de lui-même, d’un cessez-le-feu immédiat et de négociations entre les parties. Le texte minoritaire obtint 2 225 voix contre 9 522 en faveur du texte majoritaire.

Au plan interprofessionnel, Ali Lakli fut élu membre de la commission exécutive de l’Union départementale FO d’Alger en juillet 1958 puis réélu l’année suivante.
En juin 1960, il fut signalé comme travaillant à la gare de Bordj Bou Arreridj et demeurant à Djelfa.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5474, notice LAKLI Ali par Louis Botella, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 20 octobre 2011.

Par Louis Botella

SOURCES : Le Rail syndicaliste, avril 1954, novembre 1960. — Compte rendu du congrès confédéral de 1956 de la CGT-FO. — Arch. de l’Union départementale FO d’Alger (Fonds Roger Marçot, Confédération FO).

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