CAUNÈS Vincent

Né le 21 avril 1835 à Labastide-Beauvoir (Haute-Garonne) ; communard.

Les parents de Vincent Caunès s’appelaient Pierre, Guillaume Caunès et Jeanneton Pastre et étaient propriétaires.
Il était célibataire et demeurait à Paris au 2, rue Commines (IIIe arr.). Ex-garde municipal, il avait quitté son unité le 1er juillet 1870. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut simple garde à la 2e compagnie de marche du 55e bataillon et continua son service après le 18 mars 1871. Il fut élu capitaine le 22 avril : « Il aurait accepté par crainte d’être fusillé à titre d’ancien garde de Paris. » Blessé dans la nuit du 3 au 4 mai au Moulin-Saquet, il fut soigné à l’ambulance de la rue Meslay, IIIe arr., et il reçut de la mairie de son arrondissement, à la date du 15 mai, la somme de 50 f au titre de secours en argent aux blessés. Voir Abadie (J.O. Commune, 21 mai.) Il quitta l’ambulance le 26 mai et regagna son domicile où il fut arrêté le 19 juin. Il fut alors incarcéré à Rochefort.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 9 janvier 1872, à un an de prison ; le reste de sa peine lui fut remis le 18 décembre 1872.
En octobre 1875, il épousa Enriette, Louise Albert, propriétaire, à Labastide-Beauvoir.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54787, notice CAUNÈS Vincent, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — État civil de Labastide-Beauvoir, Naissances, 1835, Acte n°12 (Filae) ; Mariages, 1875, Acte n°24 (Filae). — Notes de M. Cordillot. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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