Né le 11 mai 1840 à Belleville (Seine) ; treillageur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait servi aux bataillons d’Afrique ; il était célibataire. Il avait été condamné deux fois étant soldat, pour vol et outrages à supérieur.
Pour avoir servi la Commune de Paris, il fut condamné, le 2 février 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en déportation simple en 1877, puis remise. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.