CAYOL Joseph

Né le 19 février 1824 à Melun (Seine-et-Marne) ; coutelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il fut convaincu, en 1854 et 1858, de vol et tentative de vol.
Sous la Commune de Paris, il fut lieutenant-colonel dans le XIIIe arrondissement sous les ordres de Sérizier.
C’est lui qui, le 26 mars 1871, sans être candidat, obtint 270 voix dans le XIIIe arr. (sur 8.010 votants) — cf. J. O. Commune, 31 mars.
Il fut arrêté le 28 août (1871 ?) « traînant une voiture à bras dans la rue du Faubourg Saint-Denis ».
Le 4e conseil de guerre condamna Joseph Cayol le 14 novembre 1872 à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Amnistié, il fut ramené par le Navarin. Le même Cayol est signalé comme réfugié en Suisse, antérieurement au 1er janvier 1873 (cf. Arch. PPo, B a/431). Il y a là un mystère, ou probablement une erreur de la police.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54815, notice CAYOL Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/826. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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