CERBELOT Rémy
Né le 26 novembre 1819 à Sallagnac (?) (Creuse) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait subi deux condamnations, l’une pour provocation à une attaque envers des agents de la force publique, l’autre pour rébellion et injures envers les agents de la force publique.
Pendant le 1er Siège de Paris, il travailla au génie auxiliaire et, à l’armistice, entra au 248e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871. Il fut arrêté le 28 mai sur une barricade et condamné le 13 avril 1872 par le 14e conseil de guerre à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Gracié le 8 mai 1879, il fut rapatrié par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.